Le pirate et la démone... [PV Max' / Wolfox]

Le soir commençait doucement à s'entamer... c'était l'heure où les enfants finissaient leurs devoirs, où les parents regardaient le journal, où les plus jeune se matait un bon petit dessin-animé, le tout pendant que les mères préparaient le soupé du soir... en bref, il était tard, mais pas trop. D'ailleurs, si cela avait été possible, les habitants de San Francisco auraient pus voir quelques rayons de soleil darder sur l'horizon, là où il n'était pas encore totalement couché. Mais en cette soirée, un ciel couvert de nuage orageux, où perçait de temps en temps un éclair de lumière aveuglant, et d'où tombait une pluie drue à faire rentrer les grenouilles dans leur marécage, cachait les étoiles, la lune et le couché de soleil. Certaines personnes étaient étonnées en regardant le ciel... pourtant, la dame aux informations, en début de semaine, avait assurée qu'il allait faire une soleil magnifique et une agréable température durant toute la semaine. Pour la journée d'aujourd'hui et celle d'hier, elle n'avait pas eue tord... mais ces nuages et cet orage étaient apparus d'un coup, sans signe annonciateur, comme si le ciel avait d'un coup décider de tomber sur la tête des mortelles. La raison à cet évènement était en réalité simple, bien qu'ayant un côté fantastico-démoniaque : un démon était apparu dans ce monde, et son humeur était tellement maussade que ses pouvoirs maléfiques en avaient, de façon inatentionnel, jouait sur le temps.

Belladonna était, effectivement, de fort mauvaise humeur... elle avait passée une semaine pourris ! Oh, certes, elle avait effrayée quelques enfants, tués quelques petites bêtes, causée deux-trois accidents graves à droite à gauche... mais ça n'avait été que quelques menus-frotin dans le but d'améliorer un peu son humeur, et ça ne lui avait pas grandement réussi. Elle avait tenté de mettre au point un nouveau plan pour faire perdre sa grâce à Charlie, mais rien à faire, elle était incapable de trouver quelque-chose qui lui paressait faisable ou ayant une chance de marcher... idem pour faire tomber le paradis, elle n'avait rien trouver. Et le pire, c'était que quelques jours plus tôt, elle avait pourchassé un cheval perdu dans les failles qui avait réussi à lui échapper... non-mais quelle semaine pourris ! Et maintenant, elle revenait de l'enfer, où elle avait appris que ça jasait sur elle depuis quelques temps... les autres démons semblaient penser qu'elle n'avait plus la gnaque qu'elle avait autrefois, parce qu'elle était incapable de faire tomber un ange qui semblait pourtant avoir tous les pêchés en lui. Et encore, elle avait de la chance, personne n'était au courant de son échec avec le canasson. Elle avait retrouvée les quelques démons de bas-niveau qui avaient osés faire circuler ces rumeurs sur elle et leur avait donné une bonne leçon, mais le mal était déjà fait : maintenant, en enfer, on commençait à douter d'elle... il lui fallait absolument se reprendre, ou le diable risquait de vouloir lui faire perdre sa place !

Alcatrazas, l'ancienne prison, était devenu pour elle un lieu de repos, où elle venait pour réfléchir, un peu comme une sorte de résidence de vacance... l'endroit était lugubre, froid, rempli de rats, humide, il y avait des grincements et des gouttières partout, et certains prétendaient même que le lieu était hanté... un vrai petit havre de paix pour les démons, quoi. Se trouver ici l'aidait parfois à trouver de bons plans... mais malheureusement, c'était aussi la tombe de son meilleur plan maléfique mis à sac à cause de la trahison de ces idiots de Carcasse et Zigouille. Elle trouva sur le sol un morceau de métal noir des enfers qu'elle avait utilisé pour construire son sifflet magique géant, avant que celui-ci n'explose. Elle le ramassa, le regarda... grogna, puis le jeta au loin avec un rugissement de colère. En fait, elle était maintenant plus énervée qu'elle n' l'était en apparaissant ici... elle l'avait déjà fait, mais elle décida qu'elle punirait encore d'avantage Carcasse pour avoir détruit sa précieuse arme.

Il y eut un bruit, comme des griffes raclant sur le métal qui formait le sol de certains étages de la prison. Elle se baissa telle une louve prête à foncer sur un lapin, ses crocs plus pointus que la normale à découvert, et s'exclama :

Qui ose entrer dans ma résidence secondaire !?

Cet intrus était bien mal tombé, elle était de très mauvais humeur, et il ne fallait pas venir lui hérisser les poils ! Peu importe qui ou ce que ce serait... un humain perdu, un rat, un chat, un chien, un autre démon, même un messager lui étant adressé, il était tombé au mauvais moment ! Il fallait qu'elle passe ses nerfs, et elle le ferait sur cet intrus. Est-ce qu'elle le tuerait ? Tout dépendra de qui il est, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle allait lui faire mal...

Perdu dans les mondes... Messages : 15 Date d'inscription : 03/12/2012

Gutt savait exactement ce qu'il faisait ici dans cet endroit que l'on nomme Alcatraz , il parcourra les couloirs toujours en tapant avec sa jambe de bois, c'était la première fois qu'il se servait de son portail personnel afin de changer de monde et il savait que grâce à sa il pourrai retrouver son équipage et par la même occasion recruter de nouveau membre pour Facilier afin de prendre le contrôle des mondes ! Il regarda les cellules et il se demanda si il avait était humain dans ce monde il aurait surement finis ses jours ici.... D'après les renseignements qu'on lui a donnait ce monde serait en proie d'une guerre entre l'enfer et le paradis, dans son monde ceci ne sont que des légendes mais ici c'est bel et biens la réalité ! En marchant un peu plus il entendit quelqu'un s'énerver juste au bout du couloir il grimpa au plafond en s'aidant des tuyaux et arriva dans la pièce

Il vit une sorte de chien ou plutôt une chienne avec des aile, c'est elle ! C'est elle que Gutt cherchait pendant toute la journée, pour attirer son attention il rafla ses griffes sur le métal ce qui la fit réagir

-Qui ose entrer dans ma résidence secondaire !?

Gutt descendit du plafond, il tapa sa jambe de bois plusieurs fois sur le sol avant de sortir de l'ombre toujours couvert de grandes cicatrices et se présenta devant elle avec une arme pointé car il voulait quand même être prudent et fit un petit ricanement

-Tout doux, tout doux ma chère Belladonna ! Je ne viens pas pour me battre mais pour discuter alors pourquoi autant d'hostilité ? Mais si tu y tient vraiment...

Quel était donc ce bruit de claquoir qui résonnait partout autour d'elle ? Belladonna regarda à droite, à gauche. Ce bruit était agaçant, elle en devenait presque hystérique ! Si cette personne essayait de lui faire une blague, alors elle lui arracherait toutes ses dents pour les lui faire manger ! Finalement, alors qu'elle se tournait vers lui, un vieux singe sortit de l'ombre... enfin, à ses yeux, il avait l'air vieux, à cause de toutes ces cicatrices qui recouvraient son corps. Le primate était grand comme un gorille, peut-être bien plus musclé qu'eux, il arborait un sourire à pleines dents aux chicots fatigués... il y avait cependant quelque-chose de cruel dans son sourire qui plaisait à la chienne maléfique... et c'était une jambe en bois qui produisait le son qu'elle avait trouvé si agaçant, quelques instant plus tôt.

Quel étrange visiteur que voilà... il ressemblait à une parodie, la version animal des anciens pirates, surtout avec sa coupe de cheveux ridicule en forme de tricorne. Belladonna savait qu'il existait des versions animales des pirates, ceux leur ayant appartenu, surtout... elle en croisait plein, lorsqu'elle allait en enfer, tourmentés par les crimes qu'ils avaient commis sous les ordres de leur maître... mais lui, ça allait tellement loin qu'elle trouvait que ça frisait le ridicule...

Belladonna avisa l'arme, une espèce de corne taillait pour ressembler à une épée, qu'il était en-train de pointer sur elle... elle n'en grogna que d'avantage, une lueur de sang irradiant ses iris, écoutant à peine ce qu'il lui disait, et répondant d'un ton de colère :

Tu oses me menacer, primate !? Moi, la maîtresse du mal !

Belladonna s'approcha doucement vers Gutt tel un fauve près à sauter, jusqu'à ce qu'elle atteigne la pointe de sa lame et que celle-ci ne touche sa gorge... alors elle s'arrêta, et observa longuement son interlocuteur. Une chose à savoir sur Belladonna, c'était qu'elle était comme une grande enfant : elle pouvait passer des larmes à la joie, de la colère aux rires, en un instant... et c'est ce qu'elle fit. L'allure de ce singe était en train de la faire rire, et sa pitoyable arme encore plus... finalement, elle trouvait cette créature intéressante... elle se demandait d'où il pouvait bien venir.

AH AH AH AH AH AH ! Tu n'es pas d'ici, toi,

dit-elle de sa voie redevenue mielleuse et cruelle, se doutant un peu de comment il était arrivé ici.

Tu crois vraiment pouvoir me faire du mal avec ton cure-dent ? Tu connais mon nom, mais visiblement, tu ignore que je suis déjà morte...

Elle leva une patte... celle-ci laissa échapper une fumée noire et ondula comme sous une forte chaleur... puis elle posa sa griffe sur la pointe de l'épée. Très vite, une chaleur irradia le sabre du pirate et fit monter sa température au-delà du supportable pour la main de quelqu'un qui ne serait pas un démon... elle souriait méchamment à Gutt durant cette opération.

Perdu dans les mondes... Messages : 15 Date d'inscription : 03/12/2012

Il s'avança vers elle toujours l'arme pointé car il avait beaucoup entendus parler d'elle et il sait qu'elle ne lui ferai pas de cadeau. Il remarqua qu'elle le détaillée comme si elle n'avait jamais vus un singe de sa vie en même il ne faisait pas partis de ce monde. Il s'avança un peu plus et vit qu'elle lui fit sourire comme si il avait l'air drôle à regarder et il a toujours horreur de sa depuis son enfance mais il doit garder son calme car après il est venus la pour une négociation et non pour se battre. Il continua à la fixer avec son sourire cruel, cette créature de l'enfer mi-chien mi-chauve-souris

-Tu oses me menacer, primate !? Moi, la maîtresse du mal !

Un primate ?! Il a peut être affaire à une immortelle mais ce n'est pas sa qui va l'intimider, alors qu'elle fut prête à lui bondir dessus il pointa son épée juste en dessous de sa gorge et il fut prêt à l'égorger pour ce qu'elle venait de lui dire mais le ordres de Facilier étaient biens clairs, il ne doit lui faire de mal mais il peut employer la force si c'est nécessaire ! Avant Gutt commandait tout un équipage et aujourd'hui il est aux ordres d'un simple humain mais bon vu ce qu'il à gagner et d'un côté lui et Sotto pourront profiter pleinement de leur vengeance sur Manny et sa pitoyable famille ! Il fut ramener à la réalité par le dour rire de Belladonna, pourquoi avoir une arme sous la gorge serait t-il marrant ? Décidément il ne la comprenait pas !

-AH AH AH AH AH AH ! Tu n'es pas d'ici, toi. Tu crois vraiment pouvoir me faire du mal avec ton cure-dent ? Tu connais mon nom, mais visiblement, tu ignore que je suis déjà morte...

Il n’eut pas le temps de répliquer qu'une fumée noir sorti de sa patte puis la pièce commença à devenir plus chaude, il regarda Belladonna toujours avec son sourire au cruel que le sien puis il vit qu'elle posa une griffe sur arme et elle devenu tellement bouillante que Gutt se brûla la main et la lâcha par terre

-Très biens tu veux comme sa ?...

Il en eu assez ! Il s'accrocha aux tuyaux juste au dessus d'eux puis de toute ses forces il fonça sur Belladonna et l'envoyer valser contre le mur avec une telle violence qui eu des fissures, il s'approcha d'elle en ricanant

-Capitaine Gutt ! Sache que ce n'est pas le paradis ni ton ami Charlie qui m'envoie ! Je suis sur que tu est au courante par rapport aux mondes et aux failles alors discutons en où le prochains coup risque d'être plus douloureux !

Pourquoi avoir une arme sous la gorge la faisait rire ? Pauvre fou, Gutt savait-il vraiment autant de choses sur elle que ce qu'il voulait bien croire ? Il pouvait l'égorger, si il le voulait, il pouvait même lui trancher la tête... pas une goûte de son sang bouillant le giclerait, et sa peau reviendrait se souder en même temps que sa chaire et ses os en un rien de temps, simplement par la force de sa volonté. Ne l'avait-il donc pas écouté ? Elle était déjà morte, bien des années plus tôt, écrasée sous une pierre tirée par une catapulte alors que son maître, un barbare chef viking, était en guerre contre elle ne savait plus quel royaume. De ce fait, il était logique et évident qu'elle ne pouvait pas mourir une seconde fois, que ce capitaine de pacotille le veuille ou non. Seule la magie démoniaque ou bénéfique de son monde pouvait réellement la renvoyer en enfer, et encore, elle pourrait, vu son rang, facilement en ressortir. Cependant, elle avait beau ne plus pouvoir mourir, elle ressentait pourtant toujours la douleur.

La puissance du coup que lui donna Gutt ne lui brisa pas les os comme il brisa la pierre, mais le choc lui fit danser des étoiles devant les yeux. Elle se releva en secouant le museau, tendis que le primate s'approcher et lui expliquait qui il était et la raison de sa présence ici...

Plus douloureux pour moi... ou pour toi ?

Demanda la voie sifflante de Belladonna, tendis qu'elle relevait son visage vers lui et qu'une langue fourchue se mettait à danser entre ses crocs. Sa colère rendait l'air presque irrespirable tellement elle rendait l'atmosphère chaude...

Il y avait une chose à savoir sur Belladonna que Gutt ferait mieux de ne pas oublier : elle était puissante, et la colère, son pêché capital, avait tendance à la rendre encore plus forte. Le feu vert maléfique qu'elle contrôlait remonta le long de ses pattes et irradia d'un coup tout son corps. Elle se mit à grossir, à grandir... elle se transformait en la même créature que la nuit où elle avait essayée de faire payer à Carcasse et Zigouille leur trahison. Ses pattes arrières disparurent, fusionnant avec sa queue qui devint longue et couverte de piques. Ses ailes noires grandirent et prirent un air effrayant en se trouant et en se déchirant. Ses pattes-avant devinrent des serres, aux griffes noires meurtrières. Les trait de son visage devinrent grossier et terriblement féroce. Elle ressemblait désormais à la vouivre, ce dragon bipède de légende... elle était devenu mi-chienne, mi-dragon. Et elle était immense, la crête sur sa tête touchait le plafond. Elle serra l'une de ses serre et la leva en-l'air...

Ta maman ne t'a donc jamais appris à ne pas frapper les femmes ?!

Demanda-t-elle, des flammes échappant de ses naseaux...

Puis elle abattit son poing... un tel coup aurait écrasé Gutt comme une crêpe... mais elle frappa à côté, creusant dans le sol un trou de la forme de son poing. Ce n'était que des menaces, dans le but de lui montrer qu'il ne fallait ni la sous-estimer, ni la mettre en colère. Elle commença alors à se "dégonfler" et reprit sa taille et sa forme normales. Elle observa distraitement les griffes de sa pattes, comme si rien ne s'était passé, et finit par lui dire, comme si elle lui faisait une grande faveur :

Tu as de la chance, cependant, Capitaine Macaque : en me parlant des failles, tu as éveillé mon intérêt. Tu as donc le droit de parler, et je vais t'écouter... mais soit direct et ne me fait pas perdre mon temps, ou je ferais subir à ta jambe de bois le même sort qu'à ton épée...